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Les informations selon lesquelles l’UE tente de réglementer les grandes entreprises et leurs plateformes ne sont pas nouvelles. Mais à mesure que la date limite d’entrée en vigueur de la loi sur les marchés numériques approche, nous avons de plus en plus de nouvelles ici. Si vous pensiez que l’UE ne s’asseyait que sur Apple, ce n’est pas le cas. De nombreux autres grands acteurs auront également des problèmes. 

L'année dernière, la Commission européenne a déjà signé une loi connue sous le nom de DMA (The Digital Markets Act ou DMA Act sur les marchés numériques), selon laquelle les plateformes des grandes entreprises technologiques sont considérées comme des gardiens qui ne veulent pas laisser entrer d'autres personnes. Toutefois, cela devrait changer avec l’entrée en vigueur de la loi. L'UE a désormais officiellement annoncé la liste des plateformes et de leurs « tuteurs » qui devront ouvrir leurs portes. Il s'agit principalement de six entreprises auxquelles la DMA va donner des rides considérables sur le front. De toute évidence, ce n’est pas seulement Apple qui doit payer le plus pour cela, mais surtout Google, c’est-à-dire la société Alphabet.

En outre, la CE a confirmé que ces plateformes ne disposent que de six mois pour se conformer au DMA. Ainsi, entre autres choses, ils doivent permettre l’interopérabilité avec leurs concurrents et ne peuvent favoriser ou privilégier leurs propres services ou plateformes par rapport aux autres. 

Liste des entreprises désignées comme « gatekeepers » et leurs plateformes/services : 

  • Alphabet: Android, Chrome, Google Ads, Google Maps, Google Play, Recherche Google, Google Shopping, YouTube 
  • Amazon: Annonces Amazon, Amazon Marketplace 
  • Apple: App Store, iOS, Safari 
  • Bytedance: TIC Tac 
  • Meta: Facebook, Instagram, méta-annonces, Marketplace, WhatsApp 
  • Microsoft: LinkedIn, Windows 

Bien entendu, cette liste n’est peut-être pas exhaustive, même en termes de services. Avec Apple, iMessage est actuellement en discussion pour savoir s'il sera également inclus ou non, et avec Microsoft, par exemple, Bing, Edge ou Microsoft Advertising. 

Si les entreprises se trompent ou n'ouvrent tout simplement pas correctement leurs plateformes, elles peuvent se voir infliger une amende pouvant aller jusqu'à 10 % de leur chiffre d'affaires mondial total, et jusqu'à 20 % en cas de récidive. La commission ajoute même qu'elle peut contraindre l'entreprise à "se vendre" ou au moins à vendre une partie d'elle-même si elle ne peut pas payer l'amende. En même temps, il peut interdire toute nouvelle acquisition dans la zone où elle viole la loi. L'épouvantail est donc assez gros.

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